Répondant à un désir de comparaison entre les différents secteurs de la muraille, deux sondages ont été ouverts en 2003, sur le tronçon occidental du rempart, face à la citadelle qui constituait durant l’Antiquité l’acropole de la ville. Les fouilles ont ainsi révélé l'existence d'un tronçon important d'une courtine d'époque hellénistique. Vers l'Ouest, elle s'appuyait sur un édifice carré provisoirement identifié comme une tour et qui avait été en partie pillé pour en récupérer les blocs qui devaient être réutilisés dans la muraille romaine. Celle-ci avait donc modifié le tracé de son antécédent hellénistique. Il était apparu que ce dernier devait englober la croupe naturelle à l'Ouest tandis que le rempart romain abandonnait cette avancée pour se diriger vers le Nord. En revanche, vers le Sud-Est, le mur romain s'appuie sur plusieurs assises du rempart hellénistique et en suit donc le tracé. Des sondages effectués en 2009 ont permis de porter à près de 40 m le tronçon de muraille hellénistique mis au jour dans ce secteur. Les fouilles ont démontré l’existence de deux segments de remparts différenciés, l’un d’époque hellénistique de direction Nord-Ouest/ Sud-Est, l’autre, d’époque romaine (et sans doute flavienne), reposant partiellement sur le premier tronçon. Les remparts paraissent avoir été démantelés assez précocement (entre les VIe /VIIe s. et les Xe/XIe siècles, dans un secteur de la ville désormais abandonné.